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Vidéo La CR fait irruption dans une réunion du HCCA

La Coordination rurale reproche aux plus grosses coopératives d'avoir perdu le lien avec leurs adhérents. © T. DHELIN La Coordination rurale reproche aux plus grosses coopératives d'avoir perdu le lien avec leurs adhérents. © T. DHELIN

Le 8 février, la Coordination rurale a investi les locaux de Coop de France, où se déroulait une réunion du Haut comité à la coopération agricole. La CR entendait par cette action demander l'intégration des syndicats agricoles représentatifs dans le HCCA.

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Une quinzaine de responsables de la CR ont fait irruption lors d'une réunion du Haut comité à la coopération agricole (HCCA) dans les locaux de Coop de France à 9 h 45 le mercredi 8 février 2017. Leur mot d'ordre : occuper les lieux jusqu'à obtenir l'intégration de tous les syndicats agricoles dans le HCCA. Historiquement, la FNSEA a siégé au HCCA lors des deux derniers mandats mais pas pour celui en cours. C'est le ministre de l'Agriculture qui peut nommer les membres de ce comité et donc décider de la présence des syndicats.

La CR dénonce la massification des coopératives

Dans la salle, les participants à la réunion ont d'abord échangé avec les manifestants avant de déserter les lieux à l'arrivée des médias. Sans renier le principe des coopératives, ils reprochent aux plus grosses d'entre elles d'avoir perdu le lien avec leurs adhérents. Ils dénoncent également le phénomène de massification avec des achats de négoces et des regroupements de coopératives toujours plus importants. En siégeant au HCCA, ils veulent porter la parole de la « base ». Chose étrange, la plupart de ces responsables syndicaux venus défendre les agriculteurs en coopératives avouent vendre la majorité de leur production à des négoces.

L'occupation de la salle de réunion leur a permis d'obtenir un rendez-vous au ministère de l'Agriculture. Une délégation menée par Bernard Lannes, le président de la Coordination rurale, a été reçue par la chef de cabinet de Stéphane Le Foll. « On a eu une oreille attentive, explique Bernard Lannes. On demande une réponse avant le Salon de l'agriculture pour savoir si c'est oui ou si c'est non. »

Tanguy Dhelin - La France Agricole

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